Transcription de conférence

Publié le 10 Janvier 2015

Liberté de penser

L'existence du "péché en pensées" m'a longtemps semblé s'apparenter à un abus de pouvoir religieux. Puis, il y a peu, j'ai compris l'enjeu. Le libre-arbitre est forcément limité dans le monde physique qui nous contraint par de complexes contingences. En revanche, en pensées, les frontières n'existent pas. On pense ce qu'on veut. La fulgurance des idées est évidente et indépendante des conditions extérieures. Dans ces conditions, aucune explication/justification du mal n'est recevable.

Cet espace d'absolue liberté est en même temps complètement hermétique et parfaitement inaccessible (parfois/souvent même pour soi-même...). On décode l'émotion d'autrui, en se projetant faute d'autre appui. Cela dit, j'imagine qu'on surestime le négatif et qu'on sous-estime le positif. Sans doute qu'un nombre croissant d'individus est en désaccord avec la marche folle du monde et cherche intérieurement la lueur dans le tunnel effréné où l'humanité égoïste s'est engagée. C'est juste que chacun continue à croire qu'il est isolé et à donner le change, au lieu d'amorcer le changement.

En ouvrant les yeux, je me laisse surprendre par la convergence des recherches pour un monde meilleur. L'Apaps est une association qui existe depuis une trentaine d'années. Les enseignants et les parents qui en sont membres développent la vision des alternatives scolaires, susceptibles d'édifier la société de demain. La pédagogie Steiner est à l'honneur, en France et dans le monde, mais pas que.

Avenir de l'humanité

J'ai désormais la chance de participer à la transcription des conférences enregistrées en France (pour l'instant), reflet d'une réflexion de fonds sur les solutions. C'est avec impatience et enthousiasme que j'ai effectué ce premier travail. La conférence était celle de Raymond Burlotte, ancien professeur, Directeur d'Institut de formation, Président-Directeur des éditions Triades.

Il s'interroge sur l'école aujourd'hui et les orientations qu'on peut lui donner. La crise, la fameuse crise, est une crise des valeurs et non pas une crise financière. Il faut penser le monde comme un tout, une globalité, une unité. D'ailleurs, notre manière d'apprendre à compter par une addition insatiable nous mène à la catastrophe.Nous devons apprendre à partager, à multiplier en partageant.

 1 est le plus grand nombre.

Si l'on s'attache à ce que l'on a vraiment appris à l'école (et non mémorisé à titre provisoire), on voit bien qu'il s'agit d'apprendre à penser, au lieu d'éteindre les initiatives et les enthousiasmes. Et que finalement, la classe est un entrapînement à la vie en société. À nous de nous appuyer sur des principes forts, tels que la non-concurrence, la culture de la différence, la conviction que chacun a sa place.

Je suis très fière d'apporter mon aide à de tels travaux. Je réponds à vos questions dans la mesure de mes moyens sur Facebook :https://www.facebook.com/EcriturePlurielle

Vous pouvez en savoir plus en contactant l'Apaps : http://www.apaps-steiner-waldorf.org/

Personne ne peut changer le monde d'un seul coup.

Chacun peut se changer un petit peu chaque jour.

Rédigé par Ecriture plurielle

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article